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LA DESTRUCTION DU PALAIS D'ARMIDE

Charles-Antoine Coypel, La Destruction du palais d'Armide, 1737, huile sur toile © Nancy, musée des Beaux-Arts, photo. C. Philippot

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Récité par Ted London, étudiant du conservatoire

Chère amie, j'ai pensé à toi dans ce rêve fou que j'ai fait cette nuit.

Tel un mirage, tu apparaissais sous mes yeux ébahis, brillante comme le soleil et transcendant tout ce qui t'entourais.

Tu n'étais pas une simple mortelle : tu étais une déesse puissante, vêtue d'une robe de soie tendre et armée d'un redoutable sceptre d'or. Comme tu étais belle…

Et je ne t'ai pas encore tout dit : tu montais un dragon aux écailles d’émeraude et aux griffes acérées. Tu étais parvenue à dompter cette bête majestueuse pour partir à l'assaut d'un groupe d'anges maléfiques soi-disant porteurs de la bonne parole, mais ensorcelant en vérité les humbles mortels avec de cruels sortilèges. 

La bataille fut épique, mais après de longues heures de combat, tu l’emportas. Comme pour célébrer ta victoire, le champ de bataille fût recouvert instantanément de milliers de fleurs : c’était un chaos somptueux.

Puis vint l’heure du réveil, et même si toute cette aventure s’est évaporée en une fraction de secondes, je sens encore en moi toute ta puissance.

Tu sais, je ne suis pas surprise si dans ce rêve tu incarnais une si splendide créature : tu as toujours été mon modèle, et j'espère qu'un jour je deviendrai aussi forte que toi.

Écrit par Pauline Marmaï, étudiante du CFA

Nous te proposons de compléter ton expérience en écoutant cette musique :

Alicia Keys, Superwoman

https://youtu.be/-AphKUK8twg

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